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Un port sous l'Antiquité grecque puis romaine
« Monoïkos, ville de Ligystique », ou Ligurie : c’est en ces termes que Hécatée de Millet (550 – 475 av. J.-C.) évoque Monoïkos, cité vraisemblablement fondée par une tribu ligure dont l’origine du nom, probablement indigène, reste inconnue. On évoque une autre piste étymologique, selon laquelle Monoïkos dériverait du phénicien ou de l’hébreu Menihh ou Monêhh, qui signifie « donnant le repos ».
Un port grec
À propos de l’étymologie du toponyme Monaco, une hypothèse séduisante évoque la fondation du lieu par Hercule, que la légende dit « solitaire » ou « ayant un unique temple » (monos-seul et oikos-maison). Mais le Monoïkos ainsi formé ne se retrouve nulle part dans la littérature grecque. Cette étymologie ne peut donc être retenue, mais elle nous éclaire sur les liens qui unissent Monaco au demi-Dieu. En effet, le relief accidenté de la future Principauté et les routes pour y accéder sont réputés avoir été tracés par Hercule, en chemin pour accomplir l’un de ses travaux.
Les nombreuses monnaies retrouvées à Monaco, notamment carthaginoises, du début du IVe siècle jusqu’au règne d’Alexandre le Grand (-337), attestent de l’intégration du port, dont le pic d’activité a dû se situer vers 300 avant J.-C. dans le commerce du bassin méditerranéen.
Portus Herculis Monœci, port romain
Le port de Monaco entre dans le monde romain lors de sa conquête au IIe siècle avant J.-C. Il constitue un abri essentiel sur la route maritime reliant l’Italie à la province Narbonnaise et jusqu’à l’Hispanie, que l’armée Romaine partit conquérir en 137 avant J.-C., et César lui-même vint à Monaco en 50 avant J.-C. Entre le IIIe et le Ier siècle, le commerce est intense comme l’évoque la quantité d’amphores, ancres, épaves et chargements retrouvés.
500 av. J.-C.
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